Dates inconnues

La Terreur (1793-1794), menée par Robespierre, Saint-Just et le Comité de salut public, surgit dans un contexte de guerre extérieure, d’insurrections intérieures et de divisions révolutionnaires. Elle repose sur l’idée que la République, menacée, doit se défendre par des mesures d’exception : justice expéditive (Loi des suspects), exécutions, contrôle économique (loi du maximum), culte civique. Inspirée par Rousseau et la vertu républicaine romaine, elle justifie la violence comme moyen de régénération sociale et politique. Opposée par les Girondins, Dantonistes, Hébertistes et dénoncée à l’étranger (Burke), elle prend fin avec la chute de Robespierre en juillet 1794. Historiens et penseurs débattent encore : nécessité de salut public (Soboul) ou dérive totalitaire (Furet).

16e siècle

Thomas Hobbes (1588-1679), philosophe anglais des guerres civiles, fonde dans Leviathan (1651) une théorie politique rationnelle. Partant de l’« état de nature », où règne la peur et la « guerre de tous contre tous », il affirme que les hommes concluent un contrat social transférant leur puissance à un souverain absolu garant de la paix et de la sécurité. La liberté est l’absence d’entraves dans le cadre de la loi, non l’absence de pouvoir. Influencé par Thucydide, Machiavel, Bacon, Galilée, Descartes, il rompt avec la tradition théologique et s’appuie sur la méthode géométrique. Ses idées suscitent les critiques des républicains (Harrington), des théologiens (Bramhall) et plus tard de Locke et Pufendorf, qui rejettent son absolutisme. Précurseur du contractualisme moderne, Hobbes ouvre les débats qui structureront la philosophie politique moderne, entre sécurité et liberté.

17e siècle

Publication de De Cive (Du citoyen), deuxième partie de sa trilogie philosophique, développant sa théorie de l'État. Il y expliquera que la solution aux guerres civiles qui secouent l'Angleterre consiste à faire du pouvoir clérical une fonction du gouvernement.

Première révolution anglaise, également appelée Grande Rébellion, qui mènera à l'exécution du roi Charles 1er le 30 janvier 1649.

Troisième partie de sa trilogie des *Elements de Philosophie*, où l'optique occupe une certaine place, et il persiste dans la publication de ses découvertes mathémtiques qui sont réfutées par ses adversaires, en particulier par John Wallis.

18e siècle

Considérée comme l'une des journées les plus décisives de la Révolution française. Cette journée est organisée par la Commune insurrectionnelle de Paris et les sections parisiennes. Les insurgés prennent le palais des Tuileries, siège du pouvoir exécutif. Cette journée consomme la chite de la monarchie constitutionnelle.

Marie-Anne Charlotte de Corday d'Armont, indignée par les excès de la Révolution et considérant Marat comme un tyran et le principal instigateur des massacres révolutionnaires, décide de l'éliminer. Après plusieurs tentatives de contact Charlotte Corday obtient de le rencontrer à son domicile et le poignarde.

Cette loi est un décret voté par la Convention nationale sur la proposition de Merlin de Douai et de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès. Sont désignés suspects ceux qui se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme et ennemis de la liberté, ainsi que d'autres 'délits'.